Un jour, une plage. Ep12. La plage de Rabat, pour bronzer en toute tranquillité

La plage de Rabat.

Le 12/08/2023 à 12h59

VidéoDans une série de reportages, intitulée «Un jour, une plage», Le360 vous emmène dans un voyage dépaysant en quête des rivages paradisiaques du Maroc. Chaque épisode est une promesse d’évasion, un appel à découvrir un nouveau sanctuaire de sable doré, de vagues dansantes et d’embruns marins. Aujourd’hui, direction la plage de Rabat.

La plage de Rabat est très fréquentée par les habitants de la ville de Salé. Rien d’étonnant à cela, lorsque l’on sait que 5 petits kilomètres séparent cette dernière de ce rivage où il fait bon se baigner et admirer, depuis la digue transformée en passerelle pour piétons, les fortes vagues percuter les rochers.

Accessible à pied depuis la Casbah des Oudayas, la plage de Rabat est chaque année assaillie par des centaines d’estivants qui, pour les plus indélicats parmi eux, ont avaient souvent la fâcheuse tendance à laisser le sable jonché d’ordures ménagères et de résidus de repas.

Rien de tout cela cette saison, à en croire nombre de Rbatis. Selon les habitués de cette plage, plusieurs changements ont été apportés sur les lieux. «Une nouvelle association s’est chargée de ramasser les ordures sur la plage. Après tout, c’est la capitale du Maroc, et elle doit donner une belle image du pays. Nous invitons tous les citoyens à ramasser leurs résidus dans des sachets et les jeter dans les poubelles installées à cet effet», souligne Hamid, jeune estivant, dans une déclaration pour Le360.

Toujours dans le registre de la propreté, des douches ont été installées sur place. Une attention très pratique permettant aux estivants de se rafraîchir avant de se jeter à l’eau ou de se débarrasser du sel marin et du sable au terme de leur journée à la plage.

L’autre nouveauté, et non des moindres, est la chasse faite aux tentes improvisées qui envahissaient la plage de Rabat, à l’instar des autres rivages du Royaume. Résultat: ici, pas l’ombre d’un drap accroché à un parasol et obstruant la vue aux estivants. Les éléments de la Protection civile veillent au grain pour interdire l’installation de ces «tentes» qui donnent à la plage des allures de moussem.

Au-delà de la question esthétique, cette interdiction a des motivations d’ordre sécuritaire: dégager la vue et améliorer la visibilité permet de mieux gérer les opérations de sauvetage en cas de noyade et de retrouver plus aisément les enfants perdus sur le plage.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Fahd Rajil
Le 12/08/2023 à 12h59