Un orthopédiste, un gynécologue, une femme mariée et son époux! Tels sont les protagonistes de cette sombre histoire d'adultère. «En attendant que cette affaire passe, ce jeudi, devant le Procureur du roi au tribunal d’Ain Sebaa, les mis en cause dans ce dossier ont tous été entendus dans le cadre de l’enquête en cours», rapporte Assabah dans son numéro du jeudi 18 février.
Selon des sources du journal, tout a commencé lorsque l’époux a remarqué un changement, de plus en plus prononcé, dans le comportement de sa femme. «Les nombreux appels téléphoniques qu’elle recevait alors que leurs moments d'intimité se faisaient de plus en plus rares», précise le quotidien, ont en effet mis la puce à l'oreille du mari qui a alors mené sa petite enquête. Il découvrira alors que sa femme avait subi, une semaine plus tôt, une IVG (interruption volontaire de grossesse) et que l'enfant n’était pas le sien.
«L’épouse entretenait une relation avec un orthopédiste qui avait réussi à la séduire. En contrepartie, il a renoncé aux frais de l'opération qu'il avait pratiquée sur la grand-mère de sa nouvelle amante», souligne le journal. Après plusieurs rencontres intimes, la femme a fini par tomber enceinte et en a informé le médecin qui lui a ordonné de se faire immédiatement avorter.
La femme a fini par tout avouer à son époux qui, furieux, a décidé de porter plainte. Et c’est à la gendarmerie royale de Bouskoura que revient désormais l’instruction de ce dossier. Son premier objectif est de lever le voile sur les zones d’ombre qui planent encore sur la relation entre les deux amants et le gynécologue qui a pratiqué l’avortement. «Ce dernier, tout en admettant les faits qui lui sont reprochés, a prétendu que la femme lui avait été présentée comme étant la cousine de l’orthopédiste», ajoute le quotidien.
Les trois mis en cause sont poursuivis en état de liberté. L’enquête, quant à elle, suit son cours, en attendant l’entrée en scène du procureur du roi.