Dimanche soir, sur la célèbre place Jamaâ El Fna de Marrakech. Entre les charmeurs de serpents et les vendeurs de jus d’orange, deux jeunes filles se promènent tranquillement au milieu d’une foule dense. Elles sont surprises par l'attitude d'un homme qui les «prend en chasse ». Non pas un de ces habituels harceleurs qui poursuivent les femmes dans la rue à coup de «Pss pss» et «Fine a zine, man choufoukch». Mais un homme à l'attitude étrange, inhabituelle, qui tient en permanence son téléphone dans les mains et avec lequel il semble... prendre des photos. Oui, cet étrange énergumène semble mitrailler tout ce qui bouge sur son passage à l'aide de son téléphone. Choquées, les jeunes filles se mettent à hurler et à crier au scandale, hélant les passants. Les services de police, alertés par les cris et les mouvements de foule, débarquent. Et, surprise, lorsqu'ils vérifient le téléphone du gaillard, sa mémoire est pleine à craquer de clichés de «derrières» féminins. Un véritable paparazzo du postérieur.
Comble du scandale, l'homme serait, selon l'article paru ce 3 mars dans le journal Al Ahdath Al Maghribia, un membre des forces auxiliaires. Le quotidien Al Akhbar, qui traite également dans l'édition de ce mardi du sujet, révèle que le concerné a été remis sur le champ entre les mains de la police militaire pour suite d'enquête. Son «shooting du postérieur» risque de lui coûter la radiation du corps de l’armée.
