Un policier relevant de la préfecture d'Agadir a été obligé d'utiliser son arme de service pour mettre fin à un violent accrochage qui a éclaté au service des urgences de l'hôpital provincial Hassan II d'Agadir, selon Al Massae daté de ce jeudi 9 octobre. Le policier, chargé de la sécurité des lieux, s'est vu contraint de tirer une balle de sommation, explique le quotidien, pour mettre fin à une bagarre sanglante dans laquelle se sont engagés quatre marchands ambulants ivres morts et munis d'armes blanches. Le journal ajoute que les quatre individus sont des repris de justice, arrivés aux urgences pour soigner leurs blessures suite à une bagarre préalable qui les a opposés à Dchira.
Toujours selon la même source, les forcenés auraient profité de la période de l'Aïd pour se faire un peu d'argent en s'adonnant à des commerces saisonniers. Selon Assabah, grâce à l'argent qu'ils ont gagné, ils se sont constitué un stock de boissons alcoolisées. Voulant faire la fête, ils sont tombés dans l'excès. Les verres de trop qu'ils ont bu ont tout gâché. L'alcool favorisant l'agressivité, ils se sont bagarrés à Dchira. Lors de ce premier round, certains d'entre eux ont été blessés. Ils ont donc décidé d'aller se faire soigner aux urgences.
Arrivés à l'hôpital, ils se sont encore une fois déclaré la guerre et ont brandi leurs armes blanches contre le policier qui a essayé d'intervenir pour calmer les esprits. Face à leur violence, il s'est vu obligé de tirer une balle de sommation pour les dissuader, en attendant que les renforts arrivent. Les quatre individus ont été arrêtés par la police judiciaire et mis en garde à vue en attendant d'être déférés devant la justice.