Un réseau marocain de trafic d’armes démantelé en Espagne

DR

Revue de presseLa police espagnole a réussi à démanteler un réseau de trafic d’armes composé de Marocains. Cette revue de presse est tirée d’un article d’Assabah.

Le 25/01/2024 à 19h30

Une belle prise pour la police espagnole, qui plus est par pure coïncidence. En opérant une descente dans un appartement de Saragosse, soupçonné d’abriter des activités contraires aux mœurs, les services de la Guardia civil ont démantelé un réseau spécialisé dans la vente d’armes. Lors de l’interpellation, il s’est avéré que l’un des chefs de ce réseau était marocain.

Selon l’enquête préliminaire, cet individu était déjà recherché pour son implication présumée dans plusieurs affaires. Viols, vente d’armes, vol avec violence… la liste est longue. Cet homme risque aujourd’hui l’extradition, avec interdiction d’entrée sur le territoire espagnol pendant au moins 10 ans. C’est ce que prévoit la loi encadrant l’immigration dans le pays, sachant qu’une première décision du genre avait déjà été prononcée contre l’individu, qui avait disparu depuis.

Assabah nous apprend que la police espagnole a lancé une vaste opération visant à identifier et arrêter les autres membres du réseau, notamment celui soupçonné d’exploitation sexuelle de mineures, trafic de drogue et blanchiment d’argent.

Certaines sources ont qualifié le réseau démantelé de très dangereux, en raison de la multitude d’activités criminelles auxquelles il est lié. Certains de ses membres sont déjà recherchés par la justice dans des affaires où ils encourent jusqu’à 15 ans de prison. Un appel à témoin a été lancé afin de récolter toutes les informations pouvant mener à leur arrestation.

Par ailleurs, le réseau démantelé est soupçonné d’être impliqué dans plusieurs affaires impliquant des coups de feu. Le nombre d’armes à feu et de munitions saisi par la police espagnole est important. Ce réseau se serait développé depuis Sebta et Melilla, où des fournisseurs d’armes collaborent déjà avec les réseaux d’immigration clandestine.

Par Fayza Senhaji
Le 25/01/2024 à 19h30