Dans son numéro de ce vendredi 6 février, Assabah nous apprend que la police judiciaire relevant du 3ème district de police à Rabat a soumis mardi dernier au procureur du roi le dossier d’un réseau d’escrocs qui agit au nom d’une princesse en faisant croire à ses victimes avoir obtenu des cadeaux sous forme d’appartements à Tamesna et des agréments pour les faire tomber dans ses filets. Des sources bien informées, citées par le journal, ont avancé que la principale accusée a fait croire à ses victimes qu’elle entretenait de fortes relations avec une princesse, prétendant la visiter fréquemment au Palais royal, ce qui lui permettait de jouer le rôle de médiateur pour les faire bénéficier de logements ou d’agréments de taxis.
D’après les déclarations des victimes de ce réseau, faites à Assabah, la prévenue se rendait à la porte du Mechouar et leur demandait de l’attendre avant de réapparaitre munie de dossiers et d’enveloppes sur lesquels était inscrites « cadeau de la princesse »,dont le journal se réserve le droit de ne pas citer le nom. Et d’ajouter que la mise en cause faisaint croire à ses victimes que les clés qu’elle ramenait à l’intérieur des enveloppes étaient celles de logements à Tamesna, exigeant d'elles ainsi de lui verser des sommes d’argent. Mais, le plus hallucinant dans cette affaire reste que l’accusée principale accompagnait ses victimes pour visiter des projets de logement à Tamesna où ils étaient accueillis par son complice qui ouvrait les appartements aux victimes pour les visiter. Elle leur demandait suite à ces visites de lui verser de l’argent pour les faire bénéficier de ces logements grâce à son intervention auprès de la princesse.
Après avoir amassé un montant considérable, l’arnaqueuse s’est évaporée dans la nature, ce qui a poussé ses victimes à se lancer à sa recherche, poursuit le quotidien, faisant savoir qu’une jeune fille a pu identifier le lieu où elle se cachait (quartier industriel à Rabat). D’après le journal, les victimes au nombre de 20 se sont dépêchées vers le lieu de son refuge (une étable ) et ils l’ont remise à la police qui l’a aussitôt placée en garde à vue et écouté les plaignants. Déférés devant le tribunal, l’accusée principale et un de ses acolytes ont été incarcérés à la prison de Salé sur instruction du procureur du roi, alors que des avis de recherche ont été lancés à l’encontre d'autres personnes impliquées qui ont pris la fuite.