Une barmaid sauvagement battue et violée par un client

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Revue de presseKiosque360. La beuverie d'un client, dans un bar de Casablanca, s'est soldée par la sauvage agression et le viol d'une barmaid de 23 ans qui avait naïvement sous-estimé les risques qu'elle encourait en acceptant d'être raccompagnée chez elle, en pleine nuit, par l'ivrogne.

Le 02/03/2016 à 22h41

Un homme marié, complètement ivre, a tendu un piège sordide à la jeune barmaid qui exerce dans le bar où il avait passé la soirée. La jeune fille, qui n'y a d'ailleurs vu que du feu, a accepté ainsi à la fin de son service la proposition du client qui lui a offert, pour prétendument la protéger des dangers de la nuit, de la ramener en voiture chez elle dans le quartier Lalla Meryem, relevant de la préfecture de Moulay Rachid où la victime vit avec sa famille.

Or, loin de la ramener chez elle saine et sauve, l'homme a dévié de sa trajectoire pour s'arrêter dans une zone isolée et déserte d'Ain Harouda où il a violé la jeune fille qui, de même, ressortira de cette agression avec une fracture du bras, rapporte Assabah dans son édition de ce jeudi 3 mars.

La jeune victime, née en 1993, confiera le lendemain à la police que tout avait commencé dans le bar où elle travaillait et où elle avait joué pleinement son rôle "d'entraîneuse" en partageant, sans compter et durant de longues heures, des verres d'alcool avec les clients. Le soir, après la fermeture du bar, elle acceptera sans se méfier, grisée par l'alcool, l'invitation de ce client qui s'est offert de la raccompagner. Et la soirée s'est alors transformée en cauchemar. Sur cette route d'Ain Harouda, elle a en effet été sauvagement battue et violée, dans la voiture, par l'accusé, souligne le journal casablancais.Après l'avoir éjectée brutalement du véhicule, l'individu a de plus tenté de lui dérober son sac qui contenait une importante somme d'argent.

Après la plainte de la victime, la police est rapidement entrée en action, a identifié l'agresseur et lui a tendu un traquenard près de son domicile, à Ain Sebaa. Ce dernier a reconnu avoir commis les faits sous l'effet de l'alcool, avant de revenir sur ses aveux devant le parquet de la Chambre criminelle de la Cour d'appel. Le procureur l'a écroué à la prison de Oukacha, en attendant la tenue de son procès. Le violeur risque une peine de prison ferme de vingt ans, ainsi qu'une lourde amende.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 02/03/2016 à 22h41