Une commission d’enquête a été mise en place par la direction régionale de la santé et de la protection sociale de Souss-Massa pour déterminer les circonstances exactes du décès d’une femme enceinte survenu mardi à l’hôpital Hassan II d’Agadir. Le drame, qui a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux, a également entraîné la diffusion d’informations affirmant l’absence de médecins spécialistes en gynécologie-obstétrique dans l’établissement.
Dans un communiqué, la direction régionale a démenti ces affirmations, qualifiant les rumeurs d’«infondées». Elle a précisé que la patiente avait été admise en urgence au service de maternité de l’hôpital Al Mokhtar Soussi de Biougra, où elle avait été immédiatement prise en charge par un gynécologue-obstétricien et une équipe soignante.
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Après évaluation, une césarienne a été pratiquée «dans des conditions appropriées». Toutefois, la patiente a présenté une hémorragie sévère après l’accouchement, nécessitant une seconde intervention chirurgicale avant son transfert en urgence vers le service de réanimation du centre hospitalier régional Hassan II d’Agadir.
Malgré les soins prodigués, son état s’est aggravé, conduisant à son décès. Le nouveau-né, pour sa part, est toujours sous surveillance médicale, selon la même source.








