La jeune bachelière de Sidi Bennour, Imane Taouil, respire à nouveau et redevient confiante quant à son avenir. Son récit avait défrayé la chronique. La jeune fille, qui s’était distinguée en décrochant la plus haute moyenne au baccalauréat 2017 avec 19,13/20, voit enfin s'apaiser ses craintes.
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Issue d'une famille modeste, elle avait réclamé une bourse d’études afin de poursuivre un cursus de médecine au sein d’une université publique, mais à sa grande stupéfaction, son nom ne figurait pas sur la liste des bénéficiaires, alors que son dossier d'inscription à la faculté de médecine de Casablanca avait été accepté.
L’opinion publique s’est émue devant cette situation, remettant en cause les critères d’octroi des bourses universitaires. Un mouvement de solidarité s’est formé autour d’Imane Taouil.
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Quelques jours plus tard, l’université Mohammed VI des sciences de la santé entend l’appel. Et la direction de l’établissement propose à la jeune fille de rejoindre ses rangs. L’établissement d’enseignement supérieur privé offre ainsi une place à la jeune fille à titre gracieux, sachant que les frais de scolarité s’élèvent à 130.000 dirhams par an et que les études en médecine sont longues.
