Il ne fait pas bon de se syndiquer dans les firmes de Moulay Hicham, le cas échéant celle de Taroudant où plusieurs ouvriers agricoles ont été licenciés après plusieurs années de labeur. C'est ce que vient d'annoncer la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l'Homme.
Dans un communiqué, dont copie est parvenue à le360, l'ONG de défense des droits de l'Homme exprime sa solidarité avec les ouvriers agricoles licenciés "abusivement" par le directeur de cette ferme, en marquant son soutien aux victimes qui observent, à compter de ce mardi 3 octobre, un sit-in ouvert pour faire valoir leurs droits.
"La ferme relevant des biens du prince Moulay Hicham s'étend sur une superficie équivalente à celle de Taroudant, et dont les arbres consomment à partir de de la nappe phréatique l'équivalent de ce que consomme la population entière de cette ville", relève l'ONG, déplorant que les ouvriers de cette ferme soient expulsés après "avoir sacrifié leur jeunesse au service de ladite ferme".
"La décision du directeur de la ferme de Moulay Hicham a causé des drames familiaux aux ouvriers agricoles, particulièrement à leurs enfants qui sont menacés de faim", s'indigne l'ONG, dénonçant par la même occasion "les conditions pénibles" dans lesquelles travaillent les intéressés et les méthodes de terreur utilisées dans le processus de leur mise au pas".
En manifestant son "soutien absolu" aux victimes, l'ONG appelle les autorités à intervenir d'urgence pour "stopper cette injustice systématique".
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