L'immolation d'une jeune femme par le feu mercredi, à Témara, par un individu non identifié qui a pris la fuite après avoir commis son crime, est l'un des sujets qui font les Une des journaux à paraître ce vendredi 7 octobre, dont Assabah et Al Ahdath Al-Maghribya.
Au sujet de ce drame, Assabah écrit que les différents services sécuritaires en poste à Témara se sont mobilisés, depuis mercredi soir, pour percer le mystère de l'immolation de cette jeune femme. L'inconnu, activement recherché, selon le quotidien, a aspergé la victime d'un produit inflammable et l'a laissée luttant contre les flammes tandis qu'il prenait la fuite. L'état critique de la victime et ses graves brûlures ont empêché les enquêteurs de l’auditionner.
A en croire Assabah, le criminel avait attendu la jeune fille dans le quartier du Maghreb arabe et a utilisé de l'essence pour la brûler. Alarmés par ses cris, des citoyens ont alerté la police dont plusieurs responsables se sont rendus sur la scène de crime pour faire leur premier constat avant de transporter la victime à l'hôpital. Le quotidien souligne qu'aucun indice permettant d'identifier l'auteur de ce drame n'a été découvert. L'absence de caméras de surveillance dans le périmètre de la scène du crime complique davantage la mission des enquêteurs.
Al Ahdath Al Maghribya rapporte cependant, pour sa part, de plus amples détails sur un suspect et le mobile de son crime. Pour le quotidien, l'auteur de cette tragédie serait l'amant, trentenaire, de la victime, âgée également de 33 ans. Al Ahdath estime qu'il a commis son méfait pour se venger de sa maîtresse enceinte qui lui a demandé de reconnaître le bébé.