La décision de fermer les écoles dans la préfecture de Casablanca a privé environ un million 500.000 élèves, lundi, des bancs de l’école qu'ont pu retrouver les enfants des autres provinces de la région Casablanca-Settat et des autres localités du Royaume. La première journée a été consacrée à l’accueil des élèves et leur répartition selon les options d’enseignement en présentiel ou à distance, dans les écoles publiques et dans les établissements de l’enseignement privé. Ces conditions d’accueil diffèrent d’une région à une autre et d’un établissement scolaire à un autre dans le privé comme dans le public, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition de ce mardi 8 septembre. Mais, dans la plupart des cas, il y a eu des perturbations liées à la conjoncture pandémique. Le même constat a été fait par le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du même jour.
«La rentrée scolaire a eu lieu à distance dans tous les établissements relevant de la préfecture de Casablanca, suite aux nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement pour enrayer la propagation du Covid-19», rappelle le quotidien. Cette rentrée à distance a concerné les élèves des établissements publics, privés et missions étrangères, tous cycles confondus, de tous les arrondissements de Casablanca, à savoir Casa-Anfa, Al Fida-Mers Sultan, Hay Hassani, Aïn Chock, Hay Mohammadi, Aïn Sebaâ, Ben'Msik, Moulay Rachid et Sidi Bernoussi. Cette exception n’a pas concerné uniquement la préfecture de Casablanca, mais également des quartiers et des préfectures d’autres régions, notamment la localité de Sidi Yahya El Gharb et certains quartiers de Salé, Rabat et Marrakech.
Dans la région de Marrakech, l'enseignement à distance a été appliqué dans les différents cycles au niveau des établissements scolaires publics et privés dans les arrondissements de M’hamid, d’Askejour, de Bouaâkkaz, Hay Hassani, Al-Massira (1, 2, 3) et Al Inara. Dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, la rentrée a pu démarrer après la stabilisation de la situation épidémiologique dans le nord. A l’échelle nationale, soulignent les deux quotidiens Assabah et Al Ahdath, cette rentrée a démarré dans un contexte exceptionnel marqué par la crise pandémique, ce qui oblige les responsables des établissements, les enseignants et les parents à une grande vigilance.