Ce qui aurait dû être un simple voyage d'affaire pour cette femme saoudienne s'est soudainement transformé en cauchemar. L’histoire ne nous serait pas parvenue sans l’intervention de l'Arabie saoudite qui a alerté la direction générale de la sûreté nationale marocaine quant à la disparition suspecte d’une femme d’affaires saoudienne. Et ce n’est qu’après une série d’enquêtes que la police a pu localiser la femme avant de la libérer, rapporte le journal Al Massae dans son édition du mercredi 24 juin.
C’est grâce à l’étroite collaboration entre la police judiciaire et la police scientifique et technique que la victime a pu être localisée. Et les investigateurs n’ont pas lésiné sur les moyens. Ils auraient employé des appareils de haute technologie pour suivre le signal émis par le téléphone portable de la citoyenne saoudienne pour la localiser, rapporte le quotidien arabophone.
Des éléments de la police judiciaire ont ensuite effectué une descente dans un appartement luxueux situé à Cabo Negro. Sur place, la victime n’était pas seule. En sa compagnie, un homme d’origine marocaine soupçonné d’être l’auteur de sa malheureuse séquestration. L'interrogatoire de l’homme en question a révélé qu'il ne faisait pas équipe seul dans cette affaire. Dans la liste des suspects, figuraient également, en effet, une proche du présumé coupable, un autre individu qui lui servait de bras-droit, ainsi qu’une gouvernante.
Les premiers éléments de l’enquête ont permis de faire la lumière sur la nature de la relation qui liait le bourreau à sa prisonnière. Il s’est ainsi avéré que leur première rencontre avait été virtuelle. Le contact s’est établi sur un célèbre réseau social où la femme lui a fait part de son projet de créer une association au nom de sa fille décédée au Maroc. L’homme lui aurait alors proposé son aide. Mais leur relation a rapidement viré au cauchemar et l’homme a décidé d’enfermer celle qui aurait du être sa partenaire professionnelle. Tous les suspects ont été placés en garde à vue, en attendant la fin de l’enquête. L’histoire ne nous dit pas tout mais nous révèle néanmoins, encore une fois, le côté sombre des rencontres virtuelles...