Ce n’était semble-t-il qu’une question de temps. La variole du singe, appelée également Monkeypox, un virus que beaucoup craignent de voir devenir une nouvelle pandémie, a fini par être détectée au Maroc. Le premier cas a été annoncé ce jeudi, et cela fait naturellement la «Une» des quotidiens paraissant ce vendredi 3 juin.
C’est le cas par exemple d’Al Ahdath Al Maghribia qui titre: un «confinement attend les cas contacts». Le patient serait ainsi une personne en provenance d’un pays européen, déclarée positive grâce au protocole de surveillance mis en place par les autorités sanitaires.
D’après le journal, sur la base des informations fournies par le ministère de la Santé, le patient se trouve actuellement dans un état stable. Cependant, il a été placé sous étroite surveillance médicale, tandis que dès la détection de ce cas, les centres national et régional des opérations d'urgence de santé publique, ainsi que les équipes d'intervention rapide, ont lancé une enquête épidémiologique afin d’établir la liste des cas contacts.
A priori, aucun de ceux identifiés ne présente pour l’heure des symptômes de contamination. Cependant, ils ont également été placés sous surveillance. Des mesures préventives, conformes aux normes nationales et internationales de sécurité sanitaire, ont été prises afin d’éviter la propagation du virus. Parallèlement, ajoute la publication, les autorités marocaines ont informé l’Organisation mondiale de la santé et les autorités sanitaires du pays de provenance du patient.
Comme le rappelle le journal, avant même la détection de ce premier cas, le ministère de la Santé avait mis en place un «Plan national de surveillance et de réponse» à la variole du singe. Il fixe les conditions de prise en charge des patients déclarés positifs, ainsi que les moyens de maîtriser les risques de propagation. Ce plan inclut également les mesures à suivre dès qu’un cas est soupçonné ou déclaré. Sont considérés comme patients soupçonnés les personnes ayant été en contact avec un malade déclaré positif un jour avant l’apparition des premiers symptômes, ou des personnes ayant séjourné dans les 13 jours précédent ce mois de juin dans un pays où le virus circule fortement.
Rappelons que trois premiers cas présumés avaient été déclarés récemment par les autorités sanitaires, avant que les analyses médicales démontrent qu’ils étaient finalement négatifs au Monkeypox.