Les dispositions du code de la route, dont la mise en œuvre est liée aux infrastructures ne seront pas appliquées dans les endroits où n’existent pas de passages cloutés, a affirmé M. Boulif, lors d’un point de presse tenu vendredi à Rabat.
Il a rappelé à ce propos que la loi prévoit une amende transactionnelle et forfaitaire de 4ème classe à infliger aux piétons en cas de non-respect de la signalisation routière et de la violation de la législation en vigueur, conformément à l'article 94 de la loi 52.05 portant code de la route, publié en 2010 au bulletin officiel.
Le Code stipule que tout piéton ne traversant pas sur le passage clouté doit désormais payer une amende transactionnelle et forfaitaire de 25 DH, outre une autre amende allant de 20 à 50 DH pour toute violation du code de la route conformément à l’article 94, a-t-il précisé.
Le ministère accorde un intérêt particulier au volet relatif aux piétons, eu égard au nombre de décès enregistrés parmi cette catégorie, a-t-il noté, précisant que la moitié des victimes des accidents sont des piétons, dont des enfants de moins de 14 ans.
Parmi les défis à relever figurent la réduction de la mortalité parmi les piétons, la signalisation horizontale et la construction des passerelles réservées aux piétons, a-t-il indiqué.
Il a, ainsi, rappelé que le ministère a organisé, depuis 2016, plusieurs campagnes de sensibilisation à travers la diffusion de spots publicitaires, appelant au respect du passage clouté par les piétons et les chauffeurs pour mettre fin aux accidents mortels.
A noter que le ministère a lancé une opération du 4 décembre à fin février, en coopération avec 84 associations de la société civile visant à sensibiliser à la sécurité des piétons et des enfants.