Selon Ouafa Hajji, membre fondatrice de cette ONG, l'un des problèmes majeurs de la situation actuelle des droits des femmes au Maroc a trait à l'aggravation des violences faites aux femmes.
Pour cette militante, "il s'agit d'un fléau social au sujet duquel le gouvernement n'a pas été en mesure d'appliquer un programme de lutte efficace".
Sur un plan économique, concernant leur autonomie financière, les droits des femmes ont reculé de l’ordre 22%, estime-t-elle.
"Au niveau des activités économiques, la part de la femme a diminué pour diverses raisons, liées notamment à la crise et à la priorité de l'emploi accordé à l'homme", déplore Ouafa Hajji, qui est également coordinatrice du projet de la parité de cette association, dont le siège se trouve à Rabat.