Casablanca, pour ceux qui y vivent ou y travaillent, a ce quelque chose d’inachevé, d’inhabituel, quand il n’y a plus ce tintamarre de klaxons, d’émanations de dioxyde de carbone des fameux bus TAC, voire les séances de crêpage de chignons et autres empoignades aux ronds-points (avec, en sus, des qualificatifs pas très élogieux allègrement balancés à la tête des uns et des autres).
Après une accalmie de près de trois mois, confinement oblige, les choses commencent à redevenir «normales», autant que faire se peut, à Dar el-Beida.
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Que ce soit sur le boulevard Abdelmoumen ou sur celui des FAR, la vie d’avant le confinement reprend ses droits, de manière prématurée. Les grands taxis sont de retour, les bus aussi. Et l'ambiance est plus animée, un peu partout.