Derb Omar s'est métamorphosé. Les rues de ce quartier marchand, l'un des plus importants de la capitale économique, sont déserts. Seuls les commerçants de denrées alimentaires restent ouverts durant cette période d’état d'urgence sanitaire. " C'est sûr que ce ne sont pas les mêmes chiffres de vente, mais on fait aller", témoigne ce commerçant face à la caméra, pour Le360.
L'un d'eux, spécialisé en produits alimentaires, moins pessimiste, avoue, n'avoir pas trop ressenti d'essoufflement ou de baisse de rentabilité. "L'activité est à la fois normale et anormale, je dirais. Les gens viennent acheter les produits alimentaires…" En fait à l'exception de l'alimentaire, tous les autres secteurs d'activité sont quasiment sinistrés.
Les transporteurs de marchandises stationnés à Derb Omar déclarent quant à eux qu'ils ont été lourdement impactés et n'avoir plus de travail.