Âgé de 60 ans, ce natif de Marrakech, hôtelier de profession, est un véritable passionné de la moto et plus précisément de la Honda Goldwing.
Cet amoureux des «longs courriers» est revenu d’un voyage du proche et Moyen orient, il y a de cela moins d’un mois. Et le voilà qui repart à l’aventure, cette fois-ci au cap Nord loin des dunes de sables mais tout proche des icebergs et d’un climat digne du «général hiver».
Au guidon de sa Honda Goldwing, Abdelghani Aboufirass nous confie qu’il s’agit là de sa deuxième virée exclusivement européenne, après un premier voyage en Russie où il a vaillamment parcouru les steppes et les toundras connues pour être très peu accueillantes.
Pour Le360, Abdelghani Aboufirass déclare que «le départ au cap Nord doit ce faire ce mois-ci, passé ce délai, il me sera impossible de m’y rendre. 3 ou 4 degrés sont incomparables aux -30 ou -40 degrés auxquels ma moto ne résistera pas du fait du froid polaire et de la gelée».
Il souligne: «le trajet que je vais emprunter est le suivant: l’Espagne, la France, la Belgique, la Hollande, l’Allemagne, le Danemark, la Suède, la Finlande et enfin l’extrémité nord de la Norvège, où se trouve le cap Nord, objectif de cette excursion».
Concernant les motivations de ce raid, notre baroudeur signale que «le la raison de cette escapade, est encore et toujours la paix, mais c’est aussi une occasion de connaître d’autres civilisations, d’autres coutumes, d’autres cultures».
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«Le défi est aussi de pouvoir m’intégrer dans ces sociétés qui sont tellement différentes des nôtres», ajoute-t-il.
Notre baroudeur assure que «les nuitées au camping est un excellent moyen de connaître les gens et aussi de faire connaître mon pays, le Maroc, et d’inciter les personnes rencontrées sur ma route à venir le visiter».
Pour un tel voyage, il faut des équipements spécifiques?Oui, «tout d’abord, il faut embarquer les outils nécessaires pour réparer la moto en cas de pépin (crevaison ou autres). Ensuite, j’emporte les «go-pro», les appareils photos et caméras et, bien-sûr, mon GPS».
«Il y a aussi le Cora,n que j’emmène partout. Lorsque je suis seul, face à moi-même, loin de chez moi et de mes proches, lui seul me permet de surmonter ma solitude», conclut notre bourlingueur.
Avant de prendre son départ pour le Nordkapp (cap Nord), Abdelghani Aboufirass éspère retourner au Maroc, «avant la fête du Trône, le mardi 30 juillet, inchallah».
Entre-temps, il est certain qu'on entendra parler du royaume du Maroc au point le plus septentrional d'Europe, par le biais de notre globe-trotter, qui fait décidememt aussi de la promotion touristique parallèle.