Très attendues, les conclusions de l'expertise tehnique sur les enregistrements vidéos filmés par Taoufiq Bouachrine, le directeur d'Akhbat Al Yaoum accusé de viols, violences et traite d'êtres humains, entre autres, sont tombées. Elles ont été présentées ce lundi 10 septembre, date de la reprise du procès, devant la Cour d'appel de Casablanca.
Le "verdict" du laboratoire de la Gendarmerie royale est sans appel. Les sextapes, au nombre de 65, sont bel et bien authentiques. Regroupées dans un disque dur appartenant à Bouachrine, elles ont été saisies le jour même de son arrestation. "Il s'agit des mêmes enregistrements qui figuraient dans les DVD présentés par la Brigade nationale de police judiciaire (BNPJ) devant la justice", confirme une source sûre. La caméra saisie par la police le jour de l'arrestation du patron de presse est bel et bien l'outil qui a servi à filmer ces scènes, ajoute notre source.
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Pour Me Mohamed Kerrout, avocat, et membre du comité de défense des plaignantes, "cette expertise démontre que Bouachrine est impliqué dans les crimes dont il est accusé, les vidéos étant authentiques et n'ayant subi aucune modification". La défense de Bouachrine, quant à elle, persiste dans sa position et continue d'affirmer que ces enregistrements, saisis le 23 février dernier, n'appartiennent pas à son client et ont été "glissés" dans le dossier.
De son côté, la Cour a décidé de reporter les discussions autour de cette expertise au 24 septembre prochain et ce, à la demande des avocats des deux parties. Elle a également décider d'ajourner sa décision quant à la demande liberté provisoire de Bouachrine à une autre audience, prévue vendredi prochain, le 14 septembre.
