A quelques jours de la célébration de l’Aïd Al-Adha, les souks aux moutons ne connaissent pas une affluence notable. C’est le cas notamment dans la ville d'Ouled Teïma, située entre Agadir et Taroudant dans la plaine du Souss.
L’instauration en mars dernier de l’état d’urgence sanitaire, avec l’annulation des fêtes de mariages et autres célébrations familiales, a fait que la taille du cheptel a considérablement augmenté et, par conséquent, l’offre cette année est conséquente.
En revanche, les acheteurs se font rares. En tournée dans un marché aux ovins à Ouled Taïma, le correspondant de Le360 a pu relever l’inquiétude des éleveurs devant le peu d’affluence des citoyens pour se procurer le mouton de l’Aïd.
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«Comparativement aux années précédentes, les citoyens sont peu enthousiastes pour l’achat du mouton. Ce peu d’affluence est à même de nous causer d’énormes préjudices financiers. D’autant plus que nous avons dû beaucoup investir pour l’élevage des ovins. Nombre d’entre nous sont au bord de la banqueroute», estime un éleveur.
Des citoyens rencontrés dans ce souk expliquent cet état de fait par le manque de moyens dû aux mois d’inactivité à cause de la pandémie.
Les races ovines les plus prisées dans la région, à savoir Sardi et Beldi Lahmar, sont disponibles en grande quantité. Les prix vont de 1.200 à 4.000 dirhams. Eleveurs et vendeurs attendent les acheteurs…