Nous sommes à Casablanca, vendredi 12 avril 2019, deux semaines après le drame qui a défiguré, à Sidi Allal El Bahraoui, le 31 mars dernier, Jade. Ce petit garçon, tout juste âgé de 6 ans, a été, près de son domicile, violemment mordu au visage par un rottweiler, une race de chiens féroces. C'était vers 17 heures 30. Si les faits remontent aujourd'hui à près de deux semaines, et qu'une première opération a déjà eu lieu, la famille de la victime est, aujourd'hui encore, toujours sous le choc. Jade est en effet défiguré par la morsure de ce chien. Interrogé par Le360, le docteur El Hassan Tazi, chirurgien plasticien exerçant dans la capitale économique, indique qu'"avec l'accord signé de son père, je vais l'opérer pour réparer ce qui et réparable, en espérant que la cicatrice puisse tenir. J'espère pouvoir résoudre ce problème assez rapidement, puisque l'opération devrait durer entre 30 et 40 minutes".
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Le360 a ainsi attendu, aux côtés des parents de Jade, fébriles, le résultat de cette opération de chirurgie esthétique qui devait rendre son visage à leur enfant. Durant cette opération, la mère de Jade s'est retranchée, en compagnie de sa soeur, dans la chambre où allait revenir le petit patient, attendant avec inquiétude des nouvelles de l'intervention. Le père, quant à lui, est sorti de cette clinique casablancaise, pour faire les cent pas sur le trottoir. Au bout d'une heure, qui a paru une éternité à tous, le médecin est revenu pour annoncer le résultat de l'opération qu'il venait d'effectuer.
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"L'intervention a été plus délicate que prévu. Après avoir enlevé les points de suture, la plaie s'est agrandie, déformant le visage de l'enfant" annonce d'abord le praticien de la santé. "Il a fallu, pour y remédier, procéder à une incision, pour pouvoir refermer la plaie", informe également le médecin à la famille, inquiète. "Je suis satisfait de l'opération, malgré les difficultés rencontrées. Je m'attendais a une intervention de cinq à dix minutes, mais finalement, cela a demandé finalement beaucoup plus de temps" conclut-il.
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Révolté, Hassan Bourass, le père du petit Jade, a tenu à dénoncer devant Le360 un fait selon lui inadmissible: "il est inconcevable que des chiens aussi féroces [que les rottweilers, Ndlr] puissent être élevés dans notre pays. Ce ne sont pas des chiens, mais des armes". Il ajoute qu'il y a "une loi dans notre pays interdisant l'élevage de ce genre de race, connue pour être dangeureuse". Le360 a de nouveau contacté, ce dimanche 14 avril, le père du petit Jade. Celui-ci a affirmé que son "fils va beaucoup mieux. Il retrouve petit à petit ses automatismes d'enfant, il joue avec ses frères, mange et sourit".
