Babouches, djellabas, jabadors, couvre-chefs de diverses catégories… Le ramadan est généralement la haute saison pour les commerçants d'habits traditionnels.
«C’est, en général, pendant ce mois que nous réalisons l’essentiel de notre chiffre d’affaires et cela nous permettait de rembourser nos crédits. Cette année, c’est mort», nous déclare l’un des commerçants du quartier des Habous, haut lieu du commerce de l’habit traditionnel à Casablanca.
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Ces commerçants ont rouvert leurs boutiques il y a quelques jours à peine, après une fermeture de près de deux mois.
Mais leurs espoirs ont été vains. Les clients se font rares par ces temps de confinement. Mais il n‘y a pas que cela. «En principe, les clients ont l’habitude d’essayer les articles qu’ils désirent acheter et là, c’est plus compliqué, car tout le monde a peur du virus», nous explique un autre commerçant.
Et tous tablent sur l’après-confinement qui pourrait avoir lieu avant la fin du mois du jeûne et l’Aïd, pour redresser la barre.