La deuxième audience consacrée au visionnage des vidéos dans le cadre de l'affaire Bouachrine a eu lieu hier, au tribunal de première instance de Casablanca. Ces pièces à conviction sont examinées à huis clos, malgré la demande persistante de la défense du journaliste Taoufik Bouachrine que ces vidéos soient projetées en public.
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Dans une déclaration à le360, Abdelfattah Zahrach, autre avocat des plaignantes, dénonce cette requête. «Il s’agit de viol et d’agression sexuelle. Nous ne pouvons pas accepter que des séquences illustrant ces actes soient montrées en public".
Concernant la véracité des vidéos, plusieurs fois remise en question par la défense de Taoufik Bouachrine, Jaouad Benjelloun Touimi déclare qu’elles «sont à 1000% vraies». «Si le tribunal demande la levée du huis clos, ce sera fait, mais ce n’est pas légal», poursuit-il.
«Ce que je peux vous dire c’est que les vidéos sont projetées l’une après l’autre, nous en sommes à la huitième ou à la neuvième, et on y voit les plaignantes, l’accusé», a-t-il déclaré, avant d'ajouter: «Si la défense du présumé a des doutes, elle peut très bien recourir à des experts».