Dans la vaste plaine du Gharb, à Larache, Oulad Hmid et Rissana Chamalia, les récoltes de betterave à sucre sont bonnes et la production, fructueuse. Pas de doute, les fortes pluies ont eu un impact favorable sur les cultures, confirment les agriculteurs rencontrés dans leurs champs verdoyants.
«Il a beaucoup plu cette année, donc nous ne souffrons pas», explique Ahmed Idrissi, agriculteur à Oulad Hmid, dans la région de Ksar El Kébir. Ici, les travailleurs saisonniers sont rémunérés de 50 à 60 dirhams pour 6 heures de labeur.
Abdellah, agriculteur à Rissana Chamalia, profite de ce reportage pour lancer un appel: «nous recherchons des travailleurs, nous avons du mal à en trouver, car ici, dans cette ferme, nous n’avons pas la possibilité de garantir le transport du personnel. La plupart des ouvriers travaillent plutôt du côté de Moulay Bousselham».
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Si la production de la betterave à sucre génèrera des revenus corrects cette année, en comparaison avec les saisons précédentes, il y a néanmoins beaucoup de travail. Et il devra être accompli rapidement, car en cette période printanière, des insectes ravageurs infestent les champs.
