Depuis la rupture du contrat entre la société de gestion déléguée Averda et la ville de Casablanca, les ordures inondent les quartiers de Casablanca. En attendant la venue d'un nouveau gestionnaire, dans trois mois, selon Mohammed Haddadi, le numéro 2 au Conseil de la ville, les habitants endurent le martyre. "Petits et grands souffrent de toutes sortes d'allergies respiratoires avec des éruptions cutanées accompagnées de démangeaisons. C'est insupportable", s'indigne un habitant de Sidi Moumen.
L'autre témoignage poignant recueilli par le360 est celui d'un jeune attestant de l'existence d'un véritable danger écologique pour les riverains. "Comment pourrait-on avoir des enfants dans cette pourriture. Il faut trouver une solution au plus vite".
Mohammed Haddadi tempère en appelant les habitants de ces "quartiers-points noirs" selon ses propres termes, à faire preuve de patience en attendant l'arrivée du nouveau gestionnaire.