Les parents des étudiants, lors de ce sit-in, ont demandé l’ouverture d’un dialogue avec les grévistes surtout en ce qui concerne la revendication d’annuler la circulaire du 12 octobre 2017 relative aux stages des étudiants en médecine chargés des missions de médecin interne (7ème année).
Rappelons que les ministres de la Santé et celui de l’Education nationale ont promis de modifier cette circulaire dès septembre prochain.
En début de soirée dimanche 9 juin, Anas Doukkali et Saaïd Amzazi ont diffusé un communiqué conjoint affirmant qu’ils allaient prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir le droit de tous les étudiants à passer leurs examens et que les dispositions légales seront prises à l’encontre de toute personne qui perturberait le bon déroulement des examens.
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Pour rappel, c’est essentiellement le concours d’accès au résidanat qui est à l’origine de la grogne des étudiants en médecine inscrits dans des écoles publiques. Et si le gouvernement ne voit aucun inconvénient à ce que ce concours soit ouvert aux lauréats des facultés privées, les étudiants des facultés publiques cherchent à garder l’exclusivité des postes de résidanat dans les CHU du public.
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«Le concours de résidanat est ouvert aux docteurs en médecine titulaires d’un diplôme reconnu par l’Etat, qu’il soit issu d’une faculté publique, privée ou même étrangère. Beaucoup de Marocains formés en Tunisie, au Sénégal, voire dans d’autres pays, ont passé avec succès le concours de résidanat et certains d’entre eux sont devenus entre-temps des professeurs d’enseignement supérieur. Pourquoi alors priver les docteurs des facultés privées de passer le concours de résidanat? Sur le plan juridique, ce n’est pas possible», nous expliquait, il y a quelques jours, Hicham Nejmi, le SG du ministère de la Santé.