Quelques heures avant la célébration de l’Aïd Al-Adha, la capitale économique du royaume est quasiment déserte. Le silence et le calme règnent dans les principaux boulevards et artères de la ville. Les citoyens vaquent à leurs occupations, fêtant à leur domicile le rituel du sacrifice. La plupart des commerces sont fermés, baissant le rideau avant la fête, pendant et même quelques jours après.
Les Casablancais ont appris à composer avec la fermeture des commerces. «Nous prenons nos dispositions pour éviter d’être à court de matières de premières ou des produits que nous avons l’habitude de consommer, en faisant nos achats bien avant l’Aïd. Le seul souci est le manque de pain, et nous sommes obligés de le faire à la maison», déclare devant Le360 une habitante de la métropole.
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Nombre de personnes interrogées se plaignent de la «crise de pain» durant les jours de l’Aïd. Car tous n’ont pas l'habitude de le faire eux-mêmes. «On a beau faire des réserves, il nous en manque toujours. Alors, on compense en préparant des plats comme le couscous et les pattes», indique un Casablancais.
Les fruits et légumes manquent également à l’appel. Mais, nombreux sont ceux qui n'y accordent pas d’importance. Pourtant, consommer trop de viande peut s’avérer nuisible à la santé. De la modération s’impose.