«Il est intolérable et incompréhensible qu'un pays en pleine expansion comme le Maroc se heurte à la pénurie des médicaments indispensables à des opérations chirurgicales», a indiqué à le360, Mohamed Zidouh, membre du bureau du syndicat. Il dénonce aussi la cherté de certains médicaments.
«On vend au Maroc des médicaments plus chers qu'en France, ce n'est pas normal du tout», a-t-il martelé avant de balayer d'un revers de la main les critiques selon lesquelles les cliniques privées livrent des prestations à des prix très élevés pour les patients.
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«Le rôle des cliniques a été primordial et il le restera, car nous (cliniques privées) avons comblé la faille du secteur de santé public au moment où celui ci avait fait faillite», selon ce chirurgien. Celui-ci a noté par ailleurs que la convention signée le 14 janvier 2020 entre le ministère de la Santé et l'Agence nationale de l'assurance maladie (ANAM) «n'a rien apporté de positif au contribuable, puisqu'elle a omis d'augmenter les remboursements des actes chirurgicaux».
Ladite convention a relevé les prix des visites et actes médicaux, sans toucher à la hausse des prestations chirurgicales.
Mohamed Zidouh sous-entend que, tant que le département de Santé, la CNSS et la CNOPS n'augmentent pas la valeur des remboursements, les malades seront perdants. Depuis 2006, les prix des actes chirurgicaux n'ont pas été relevés.