"Le gouvernement a mis au point des plans d'urgence pour tous les secteurs, à l'exception du problème des violences faites aux femmes", a affirmé Amina Lotfi, présidente de cette ONG, créée en 1985 dans le but de défendre les droits de la femme.
"Pendant le confinement, les violences faites aux femmes ont augmenté au Maroc", a-t-elle regretté. "Nous avons malheureusement constaté, a-t-elle poursuivi, que cette violence s'aggrave et que les femmes qui se trouvent dans des situations économiques précaires vivent avec leurs agresseurs. Ces femmes sont donc dépendantes de leurs agresseurs et n'ont pas d'autorisation pour sortir et se protéger".
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Amina Lotfi a qualifié le silence du gouvernement et du ministère de tutelle "d'incompréhensible", sachant que le taux de prévalence de la violence contre les femmes dans notre pays est de 54,4%.
"Notre association dénonce l'absence d'un plan d'urgence de la part du ministère de la Solidarité de la femme de la famille et de développement Social", a déploré la présidente de l'ADFM.