Le secteur du transport va mal. Normal, et il fallait s’y attendre. Le coronavirus n’épargne personne et ne ménage aucun secteur d’activité.
Pour Mohamed Reggani, secrétaire général de la Confédération nationale du travail, le secteur est en train de manger son pain noir. «La crise a commencé à se ressentir début décembre. Et avec la fermeture des frontières, les choses ont empiré. Au meilleur des cas, un chauffeur de taxi a une course de 300 dirhams par semaine. Et pour ceux qui ont des traites à payer pour leur véhicule, sans parler des besoins de subsistance quotidiens, c’est une vraie galère», s'inquiète ce responsable syndical.
Et de déplorer que le secteur «ne fasse pas partie des préoccupations du gouvernement pour la gestion de crise».
Face à la progression de l'épidémie, le ministère de l'Intérieur a décrété l'état d'urgence et la restriction de la circulation au Maroc, entré en vigueur depuis vendredi 20 mars.