Drarga est une commune située sur la route nationale N°8 reliant Agadir et Marrakech et à 17 kilomètres de la capitale du Souss. Avec ses plus de 70.000 habitants, entre milieux urbain et rural, les autorités locales et la Gendarmerie royale se mobilisent pour faire respecter l’état d’urgence sanitaire en général, et tout particulièrement le couvre-feu nocturne, en vigueur pendant ce ramadan de 20 heures à 6 heures.
Sur les routes, des barrages ont été installés pour contrôler les autorisations exceptionnelles de déplacement. Automobilistes, motocyclistes et autres camionneurs sont tenus de justifier de documents valables, sinon ce sont des PV avec amendes, voire, selon les cas, une arrestation et un déferrement devant le Parquet.
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Dans les quartiers de la commune, et dès que la nuit tombe, des patrouilles se déploient pour veiller à ce que chacun reste chez soi et ne mette pas le nez dehors, sauf pour une raison valable.
Ici à Drarga, selon des témoignages recueillis par Le360, le problème se pose surtout avec des adolescents et des jeunes qui se mettent en tête de vagabonder dans les rues. Pour se dégourdir les jambes, arguent-ils. Mais l’argument ne tient pas la route. Au meilleur des cas, ils sont priés de rentrer chez eux. Pour les «durs», c’est le fourgon des Forces auxiliaires et direction le caïdat pour une bonne explication entre quatre yeux…