La fermeture des ateliers des artisans de Fès a eu un impact «considérable», selon leurs dires, sur leur vie quotidienne, alors qu'ils se sont retrouvés, du jour au lendemain, sans ressources et sans revenu.
«Comme tous les secteurs obligés d’arrêter leur activité à cause de la pandémie, celui de l’artisanat traditionnel a été lourdement impacté par cette inactivité. Les artisans ont répondu à l’appel des autorités en fermant leurs ateliers, mais les conséquences de cet arrêt sont considérables», témoigne pour Le360, Mohamed El Amrani El Idrissi, responsable associatif à Fès.
L’arrêt de l’activité dans la filière de l’artisanat fassi a eu pour impacts directs le cumul de dettes, des factures d'eau et d'électricité restées impayées, ainsi que des loyers dûs.
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«Avant le coronavirus, la situation de l’artisan traditionnel n’était pas reluisante. Avec 80 à 100 dirhams par jour, il avait du mal à joindre les deux bouts. Aujourd’hui, sa condition a empiré», regrette Mohamd El Amrani El Idrissi.
Artisan traditionnel, Ahmed Dani abonde dans le même sens.
«Nous n’étions par prêts pour cette situation imprévisible. Nous en souffrons énormément. Il ne nous reste plus qu’à faire la manche pour pouvoir subvenir aux besoins de nos familles», déclare-t-il, amer.
Un appel a été lancé au ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale pour leur venir en aide.