Alors que la plage de Kénitra est fermée, que font donc les groupes de jeunes pour se rafraîchir en cette période de fortes chaleurs? C'est bien simple: ils désertent leur ville-dortoir, soit pour les plages de Rabat, soit pour l'oued Sebou dont les eaux se jettent dans l'océan Atlantique.
Le360 a entrepris hier, samedi 11 juillet, un reportage aux abords de cet oued, quasdiment devenu la "propriété privée" de plusieurs groupes de jeunes, qui s'y baignent, parfois sous les yeux impuissants des forces de l'ordre.
La plage de Mehdia, l'une des plus belles du royaume, est pour sa part déserte, un important dispositif sécuritaire y empêchant tout accès et toute incursion.
Plus loin, sur les deux rives du Sebou, qui prend sa source dans le Moyen Atlas, aux alentours de Khénifra, de jeunes étudiants se livrent, en toute inconscience, aux joies de la pêche à la ligne.
Interrogée sur le fait de savoir pourquoi les jeunes se baignent dans les eaux pourtant "interdites" de l'oued, une mère de famille explique que le confinement a stressé les jeunes.
"C'est dangereux de se baigner dans l'oued mais prions pour que Dieu fasse disparaître cette pandémie", a-t-elle déclaré.