Bien que l’Oriental présente peu de cas de contamination au Covid-19 comparé à d'autres régions du Maroc, les responsables de la Santé et les autorités locales restent vigilants et multiplient les contrôles et les campagnes de sensibilisation pour freiner la propagation du virus.
«Dans la région de l’Oriental en général, la situation épidémique n’est pas aussi grave que dans certaines régions du Royaume. Pour rappel, le premier cas de coronavirus avait été enregistré le 17 mars dernier. Jusqu’à aujourd’hui, nous avons recensé 587 rémissions, mais malheureusement nous avons enregistré 15 décès. Le taux moyen de contamination est de 33,7 cas pour 100.000 habitants. Quant au taux de guérison, il se situe à 72% et celui des décès à 2%», explique le Dr Abdelmalek Kouala, directeur régional de la Santé de la région de l’Oriental.
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Néanmoins, ces chiffres appellent à la prudence. D’autant plus que, comme le fait remarquer ce médecin spécialiste en médecine générale, l’ensemble du pays a connu récemment une forte hausse des cas de contamination et de décès.
«La hausse des cas de contamination enregistrés ces derniers jours indique que nous sommes toujours dans une phase épidémique très difficile», alerte Dr Kouala qui affirme que le personnel médical et les autorités locales font un travail monstre pour endiguer la propagation du virus. «Mais, insiste-t-il, il faut que les citoyens respectent les consignes sanitaires, dont le port du masque, l'hygiène, les gestes barrières. Il importe surtout d’éviter les rassemblements et les déplacements inutiles.»
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Selon ce professionnel de la santé, la région de l’Oriental dispose de lits pour accueillir de nouveaux patients. Bien que l’espoir soit de stopper le virus et de mettre fin aux contaminations.
«La nouvelle stratégie du ministère de la Santé est que les personnes présentant des symptômes de la maladie soient obligatoirement hospitalisées. Quant aux cas asymptomatiques, ils sont traités à domicile, mais à condition de ne pas être en contact avec d'autres personnes et de s’engager à ne pas sortir. Nous ne pouvons pas permettre à des personnes asymptomatiques de se soigner chez elles sans que nous soyons assurés qu’elles ne représentent aucun danger sur autrui», ajoute notre interlocuteur.