Dans un entretien avec le360, la ministre a regretté "l'absence de statistiques officielles et fiables" sur ce sujet. A Casablanca seulement, en tout et pour tout un total de 200 enfants des rues a été dénombré.
"Pour notre département, a-t-elle dit, un seul enfant dans la rue, attriste énormément".
"Nous allons commencer à mettre en oeuvre un mécanisme territorial inclusif axé sur les grandes villes. Ce dispositif, a précisé la ministre, va commencer par Tanger avant de s'élargir aux autres villes touristiques comme Marrakech, Rabat et à Casablanca-Anfa".
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Le département de la Solidarité va ainsi "créer des centres d'accueil pour ces enfants".
Concernant le phénomène de la mendicité infantile, une expérience pilote a été menée à Rabat, ainsi que dans la ville voisine de Témara, notamment en collaboration le Parquet, dans le but de mettre fin à ce phénomène.
"La mendicité infantile aggrave le problème des enfants des rues", a estimé Jamila Moussali.
Sur un tout autre sujet, la ministre a par ailleurs évoqué la question du recrutement dans la fonction publique des personnes en situation de handicap.
"Le gouvernement, a-t-elle expliqué, a commencé à appliquer d'une manière irréversible un taux annuel de 7% des postes budgétaires réservés à cette catégorie (de personnes, Ndlr)".