Khalid Bouguer, chef conducteur, et Alaadinne Sahli, ingénieur de cabine, ont assuré la liaison de la LGV inaugurale, et ont tous deux indiqué que cette mission les a honorés.
En effet, ce sont là les deux premiers conducteurs à avoir mené le premier train le plus rapide d'Afrique et du monde arabe à bon port, pour son premier trajet.
Au total, les conducteurs d’Al Boraq seront au nombre de 42, tous Marocains, ayant été formés à la fois au Maroc et en France pour cette délicate mission: celle de conduire un train qui peut rouler, à sa vitesse de pointe, à 320 km/heure.
Yassir Fathi, quant à lui, a indiqué qu'il a été chargé de ramener à bon port Al Boraq ce vendredi à Casablanca, après que celui-ci ait effectué le voyage dédié à la presse.
Pour ces trois conducteurs, la prudence, la vigilance et la responsabilité sont trois mots-clés qui guident leur mission au quotidien.
Al Boraq a nécessité 7 ans de travaux, pour un investissement global de 23 milliards de dirhams.