Cheikh Fizazi est formel. Ce dont l’accuse une dénommée Hanane est «archi-faux», dit-il. Dans une interview exclusive accordée à le360, il revient, point par point, sur ces accusations, donne sa version des faits et dénonce ce qu’il qualifie d’énorme diffamation.
Cheikh Fizazi n’hésite pas à qualifier Hanane d’ancienne prostituée qui se vendait au plus offrant après son arrivée à Tanger. Elle serait, selon les dires du cheikh, originaire de Sebt Gzoula et divorcée. «Tout a commencé quand elle m’a sollicité pour une rouqia (une forme d’exorcisme propre à l’islam) parce qu’elle se croyait possédée. J'ai eu pitié d’elle et elle est arrivée à la maison avec l’accord de ses parents. Je l’ai placé chez mon épouse palestinienne et elle avait une bonne vie», assure-t-il.
Concernant l’accusation voulant qu’il l’ait séquestrée au siège d’une de ses associations, Fizazi s’explique. «C’était à sa demande parce qu’elle disait ne plus supporter mes enfants. Mais jamais, au grand jamais, je n’ai eu de rapports sexuels avec elle», affirme le cheikh. Il en profite pour réfuter une autre accusation, celle voulant qu’il ait forcé Hanane à avorter. «C’est à elle de dire quand c’est arrivé et chez quel médecin», ajoute-t-il.
Fizazi dit aujourd’hui vouloir porter l’affaire devant la Justice. «Ce dont elle m’accuse est grave et porte atteinte à ma personne et à toute ma famille. Je suis en train d’étudier cette option et j’ai de quoi prouver que c’est elle qui n’a cessé de fauter», assure-t-il.