Le360 poursuit son périple dans des régions reculées du Royaume et exposées au grand froid. Sans parti pris, l’objectif est de rapporter à nos lecteurs le vécu d’une grande frange de nos concitoyens, dont beaucoup ont l’impression d’etre des laissés-pour-compte.
C’est ainsi que durant ce week-end, des samedi et dimanche (23 et 24 janvier 2021), notre correspondant était au Douar Timdghas, un des plus connus de la région, pour rapporter fidèlement le «combat» des habitants contre le grand froid.
«Dans cette région montagneuse, située près de la forêt, le froid fait fureur en cette période de l’année. Mais nous nous y préparons comme il se doit. Nous nous procurons les provisions nécessaires pour nos familles et faisons en sorte que notre bétail ne souffre pas de manque d’aliments», explique Mohamed, un habitant de la région.
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Le bois de chauffage pose un grand problème. C’est en effet le problème essentiel. Cependant, Mohamed et ses voisins ont su comment se le procurer avant que la vague du grand froid ne s’abatte sur la région. Avec les moyens du bord, ils font comme ils peuvent pour s’en procurer.
Reste le plus grand souci: l’intervention de la circulation après les chutes de neige. «Les routes sont coupées et il n’est plus possible de se déplacer. On puise dans ce que l’on a emmagasiné». Quant au bois de chauffage, ils se le procurent à leur manière, devant même des agents d’autorités «compréhensifs».
Pour autant, les habitants savent vivre dans de telles conditions. Mais ils reconnaissent que «excepté quelques jours, les autorités nous viennent en aide et désenclavent notre douar». «Mais, nous déclare Hamid, un père de famille, il faut aussi qu’on compte sur nous-mêmes, au risque de subir les assauts du froid».
