Elle a obtenu 19,10/20 à l'examen, dans la section sciences physiques. Cette note fait d’elle la meilleure bachelière de sa région. Naturellement, elle en est fière et affirme avoir réussi grâce à d’énormes efforts.
«Ce n’est pas le fruit du hasard. J’ai fourni des efforts inlassables tout au long de la saison et à l’approche des examens, j’ai veillé bien des nuits pour réviser mes cours. Heureusement, ces efforts ont été concluants», se réjouit-elle.
Elle n’oublie pas pourtant ses camarades de classe et tous les autres lycéens en estimant, avec sagesse, «qu’une bonne notre n’est pas une fin en soi, mais ce n’est que le début. Celles et ceux qui n’ont pas pu obtenir la note qu’ils espéraient doivent persévérer et ils auront sûrement gain de cause».
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Cette jeune brillante bachelière n’omet pas non plus de rendre hommage à ses enseignants, «ces femmes et hommes dévoués qui nous montrent la voie et nous aident sur le chemin de l’apprentissage». Elle estime que nombre de ses camarades de classe ont obtenu d’excellentes notes et méritent aussi force encouragements. «C'est la preuve que l’école publique est en bonne santé. Elle forme de futures compétences et accomplit toujours son rôle de la meilleure manière qui soit», plaide la jeune fille.
Quant aux préparations durant le confinement, ils sont déroulés dans les meilleures conditions. «D’autant plus que les cours n’ont jamais cessé grâce à l’enseignement à distance mis en place par les responsables de l’Education nationale. Et les profs ont fait preuve d'une grande disponibilité», souligne Abir.
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Le père d'Abir, Noureddine Akka, se réjouit de l’excellent résultat de sa fille et tient à remercier les enseignants «qui méritent qu’on s’incline devant leurs efforts et sacrifices». Sa mère Saïda abonde dans le même sens et espère que sa fille poursuivra sur la même voie.
Abir souhaite s’inscrire dans une faculté de médecine. «J’aime ce domaine, c’est mon premier choix. Mais si cela ne s’avère pas possible, j’opterai pour les mathématiques ou la physique», confie-t-elle.