Cette décision restrictive envers les droits des avocats figure aux termes d'un programme d'actions qui avait été élaboré, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, par la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), pour une période s'étalant jusqu'au mois d'août prochain.
A l'issue d'une réunion tenue par vidéoconférence, l'association s'est déclarée opposée à ces fouilles, et, dans un communiqué, a invité la DGAPR à "revenir sur cette mesure".
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"Il est inacceptable que les avocats soient soumis à des fouilles, car leurs cartables ne contiennent pas le virus Covid-19. Les avocats ont toujours joui de leurs droits tout en respectant ceux des autres", affirme Maître Mohamed Aqdim, du barreau de Rabat, dans une déclaration à Le360.
Cet avocat a émis l'espoir de voir la direction de la DGAPR revenir sur sa décision.
Selon Maître Mohamed Aqdim, des signes positifs émanant de la DGPAR vont dans le sens "d'une suppression de cette décision".
"Nous sommes, a-t-il ajouté, en possession d'indications venant de cette administration selon lesquelles la mesure, prise par erreur, est en voie d'être réparée".