Devenant l’une des rares institutions parlementaires d’Afrique et du monde arabe, pour ne pas dire la seule, à utiliser l’énergie solaire, la Chambre des représentants va ainsi pouvoir réduire sa dépendance et sa facture d’électricité d’environ 32%.
Il s’agit d’un projet élaboré en 2017, lorsque le président actuel de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, était à la tête de cette institution, et c’est ce dernier qui a récemment allumé lui-même la première lampe alimentée à l’énergie solaire, et ce, juste après l’ouverture de la session parlementaire 2021-2026.
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Le coût d’investissement du projet n’est pas élevé, puisqu’il n’atteint que 2 millions de dirhams, mais l’utilité et l’efficacité de l’energie propre sont très précieuses pour l’environnement et le fonctionnement de la Chambre des représentants, a affirmé son secrétaire général, Najib Khadi. Et de préciser que 670 panneaux solaires ont été installés sur le toit de l’édifice «dans un premier temps pour produire 420 mille kilowatts par an, couvrant ainsi un tiers des besoins énergétiques consommés par tous les lieux».
Les équipements utilisés s’appuient sur du matériel de «nouvelle génération non polluant et ce, en application du plan Eco-Parlement». Ce recours aux énergies renouvelables s’inscrit, selon le secrétaire général, dans le cadre du plan d’action de la Chambre pour la préservation de l’environnement, qui vise également «la réduction de 90% de la consommation du papier et la diffusion électronique des documents et des données».