La grogne de cette faculté vient du fait que la présidence de l'université Mohammed V, dirigée par Mohammed Ghachi, a pris la décision unilatérale d'exclure les projets de recherche scientifique de cet établissement dans le cadre des programmes initiés par le Centre national de recherche scientifique et technique (CNRT), basé à Rabat.
Le doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, Jamal Eddine El Hani n'a pas trouvé de mots pour qualifier cette exclusion en rapport avec les projets de soutien à la recherche scientifique et technologique en lien avec le Covid-19.
«Nous ne comprenons pas l'entêtement de la présidence de l'université Mohammed à adopter une position improductive et négative à l'égard de la faculté des lettres de Rabat», a martelé son doyen, en citant les noms de nombreuses personnalités nationales de renommée mondiale ayant contribué au rayonnement des lettres et des sciences humaines du Royaume.
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Jamal Eddine El Hani a cité notamment l'ouvrage de l'écrivain Mohamed Amine El Bazaz intitulé L'histoire des épidémies et des famines au Maroc, du 18e au 19e siècle.
De son côté, la section locale du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNES) partage la même position que la présidence de la faculté des lettres, dénonçant l'exclusion de l'établissement du programme de recherche scientifique liée au Covid-19.
Zakaria Boudhim, membre du bureau local du SNES, s'est déclaré étonné par cette exclusion. Il a exprimé le souhait que cette «injustice» soit réparée.
