Tout en saluant les mesures prises par la Direction générale des collectivités territoriales (exonération des droits d’occupation du domaine public et de l’ensemble des taxes communales au titre du deuxième trimestre), les propriétaires de cafés demandent à être exonérés de leurs impôts locaux durant les cinq mois à venir, soit jusqu'à fin décembre 2020. Ils justifient cette revendication par le manque à gagner qui a accompagné la fermeture de leurs établissements pendant la période du confinement et dont ils continuent de souffrir dans le contexte de l'état d'urgence sanitaire.
«Dans notre activité, les marges bénéficiaires ne dépassent pas les 10 à 15%. Cette année, les recettes vont baisser de plus de 50% alors que les charges sont restées intactes», souligne Mohamed Abdelfadl, coordinateur de la Commission mixte des métiers de bouche.
Plusieurs gérants de cafés, interrogés par Le360, estiment que cette exonération d'impôts locaux pourrait légèrement les soulager en amoindrissant leurs difficultés financières et l'impact social de cette crise dans leur domaine d'activité.