Cette rencontre, dont la cérémonie d'ouverture a été présidée par Abdelkrim Benatiq, ministre délégué chargé des Marocains résidant à l'étranger (MRE) et des affaires de la migration, a lieu ces vendredi 8 et samedi 9 février, en partenariat avec le ministère de la Justice, le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, la présidence du Parquet général et l'Association des barreaux des avocats du Maroc.
La communauté marocaine à l'étranger est estimée à cinq millions de personnes, soit 13% de la population totale du Maroc.
Il s'agit là de la troisième conférence que tiennent les avocats MRE au Maroc.
Dès l'ouverture de la conférence, les avocats marocains du monde ont soulevé d questions sur les nombreux obstacles qui se entravcent l'accomplissement de leur mission à l'étranger.
Ils ont cité à cet égard la question de l'application au Maroc des jugements prononcés à l'étranger, notamment concernant les divorces, la polygamie et l'adoption d'enfants.
Abdelkrim Benatiq a quant à lui évoqué le processus d'enrichissement du code de la famille en vue de l'adapter aux évolutions de la société.
"Nous ne devons pas avoir peur face aux défis et aux difficultés que connaissent les sociétés et les familles", a-t-il affirmé devant l'assistance.
"L'efficacité d'un texte tel que la moudawana ne dépend pas uniquement de sa pertinence à régler les problèmes à l'échelle nationale, mais également de sa capacité à être cohérent et à résister aux mutations profondes que connaissent l'institution familiale et les régimes juridiques en vigueur dans les pays d'accueil", a également déclaré le ministre.