Au marché aux fleurs de Marrakech, les sapins sont déjà disponibles, mais les vendeurs ne sont pas sûrs de pouvoir vendre l'ensemble de leurs stocks, faute de clients, et surtout de touristes, habitués à célébrer les fêtes de fin d’années à Marrakech.
Ce commerce, lié à la fête chrétienne de Noël, est fortement impacté par la crise sanitaire, explique Keltoum, fleuriste: “il n’y a pas de ventes. Les années précédentes, on travaillait beaucoup avec les touristes qui venaient faire la fête ici. Mais aujourd’hui, on ne peut pas se permettre d’acheter des [sapins coupés] en grandes quantités, alors qu’on n'est pas sûr de les vendre».
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Dans ce marché, deux variétés d'arbres de Noël sont en vente, l'un qui provient de la vallée de l'Ourika, et un autre, importé d’Espagne.
«Le naturel est beaucoup plus cher, il coûte environ 2.000 dirhams. Pour le sapin local, le prix dépend surtout de la taille», soit entre 200 et 700 dirhams, explique Jamal, un autre fleuriste.
En ce qui concerne Noël cette année, les marchands vendent surtout des arbres aux habitants de Marrakech. Il s’agit, pour la plupart, de résidents étrangers établis à Marrakech, ainsi que de Marocains, bien que peu nombreux.
