La suspension des vols avec la France a suscité moult réactions chez les touristes français et les Marocains résidents en France. Surpris, la plupart se sont empressés d’acheter leur billet retour, au risque de subir de plein fouet le déséquilibre brutal entre l’offre et la demande provoqué par cette mesure.
Certains n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer leur rapatriement sans heurts. D’autres exigent un remboursement aux agences de voyages. Pour leur part, les agences de voyages et tours opérateurs multiplient les cellules de crise pour trouver une issue favorable. «Les décisions sont toujours prises de manière hâtive. Cela ne nous donne aucune visibilité et livre une mauvaise image sur la destination Maroc», regrette le patron d’une agence de voyage réputée à Marrakech.
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La pandémie, qui a eu pour corollaire direct un double choc sur l’offre et la demande à l’échelle mondiale, s’est accompagnée par des suspensions de vols et de bateaux décrétées au fil d’apparition de nouveaux variants. Au Maroc, le tourisme est le secteur d’activité le plus durement touché.
La reprise des activités lors de l’opération Marhaba n’a pas eu l’effet escompté, puisque seuls 2,5 millions de visiteurs ont foulé le sol marocain contre une moyenne de 13 millions, enregistrée en temps normal. Et manifestement, la fin d'année, haute saison dans la ville Ocre, s'annonce morose.