Une rencontre a été organisée, hier samedi 6 avril à Fès, sous le thème "Quelle langue enseigner au Maroc?". Ladite rencontre intervient suite à la polémique sur l'enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères et dont le projet de loi-cadre peine à trouver consensus.
"Cette rencontre avait pour objectif de répondre à la question de savoir quelle langue enseigner à nos enfants. La problématique que nous avons soulevée est celle de liée à difficultés auxquelles seront confrontés les étudiants qui, après avoir étudié les langues scientifiques dans les écoles et lycées, seront obligés de bifurquer vers la langue française une fois dans les universités", a déclaré devant Le360 Youssef El Aroui, coordinateur du "Forum Modernité et Démocratie".
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Et de regretter le report "sine die" du projet de loi-cadre relatif à l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères.
Présent à cette conférence, en sa qualité de président d'honneur de la Fondation Zakoura, Noureddine Ayouch a estimé que "ce débat n'a pas lieu d'être. Il nous fait perdre du temps".
Ayouch a saisi l'occasion pour répondre à Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et ex-secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD).
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"Benkirane a commis une grande erreur. Il n'a pas le droit de s'immiscer dans les affaires du pays puisqu'il n'occupe aucune fonction officielle", a-t-il pesté.