Les M’sallah, ces lieux d’habitude réaménagés à l’occasion de l’Aïd pour accueillir les fidèles, n’ont pas été embellis cette année. Covid-19 oblige, les consignes sanitaires exigent de faire ses prières chez soi.
Pas de visites familiales, non plus. On se contente de coups de fil, pour souhaiter une bonne fête aux proches et aux amis.
Les boulevards et les espaces publics qui, en pareille occasion, arborent leurs plus belles parures, sont déserts.
Les cris des enfants, les klaxons des voitures, les automobilistes pressés d’arriver à destination, ne sont pas au rendez-vous.
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De même, les cafés ne sont plus bondés de monde, les chaises donnent l’impression d’être délaissées et abandonnées par les bandes de copains qui s'y asseyaient pour des moments d’évasion et d’échange.
Ainsi paraît Oujda en ce jour de fête bénie, marquant la fin du mois de jeûne.
Les autres villes du Royaume sont logées à la même enseigne, et doivent composer avec l’état d’urgence sanitaire.
Mais l’espoir de vaincre la pandémie et que la vie retrouve son cours normal reste ferme, chez les uns et les autres.