Non loin de Mohammédia, en cette fin janvier. Depuis quelques années, les agriculteurs de cette région se sont mis à des cultures générant une intéressante plus-value: brocolis, fenouil et diverses variétés de choux, ou encore des pommes de terre de qualité.
Ces produits, en principe destinés à l’export, sont aussi revendus aux restaurants et aux hôtels du Royaume. Mais depuis quelques mois, cette clientèle ne leur achète plus rien, les restaurants étant fermés, ou ayant drastiquement réduit leur activité.
Lire aussi : Coronavirus: 80% des restaurants au bord de la faillite
En conséquence, comme le veut la loi de l’offre et de la demande, les prix de ces produits agricoles ont littéralement crashé. Les agriculteurs de cette région ont été amenés par exemple à vendre un kilogramme de brocolis à 5, voire 2,5 dirhams, et des variétés de pommes de terre faites pour les frites, ne leur rapportent pas plus d’un dirham le kilogramme.
Ceux des agriculteurs que Le360 a rencontrés appellent donc à une reprise de l’activité des restaurants et des hôtels.